Welcome in Bolivia

Premier passage de frontière...
Belle galère !!! Pas moins d'une semaine pour rentrer au coeur de la Bolivie, vous y croyez vous ??? Moi, toujours pas !!!


Petit retour en arrière :
Après notre bonus Pantanal avec Pépito et "les gros chats", tout était réglé comme du papier à musique. Nous devions dimanche 8 novembre, rejoindre Seb et Agathe à la gare de Puerto Quijarro pour prendre le fameux "Death Train" jusqu'à Santa Cruz.
On arrive donc tranquillement au poste de police de Corùmba pour faire valider la sortie du Brésil et... bureau fermé le dimanche après midi, pas moyen de négocier, il faut dormir sur place.

Une journée plus tard, passeports tamponnés, nous voila au poste frontière, il est 18h et il ferme à... 18h. Les policiers sont là, ils rigolent bien et nous demandent quelques dollars pour viser nos passeports... On est plus à un jour près, après quelques "por favor", j'abandonne, direction un hôtel à quelques encablures. Pas rassurant pour un sous : on nous demande 30 bolivianos et combien d'heures nous souhaitons la chambre, on comprendra un peu plus tard que la clientèle est un peu particulière, pas la peine de compter sur le petit déj du lendemain !!!

La suite c'est trois jours bloqués à Quijarro : pas de train. On comprend vite le "Cancelado" journalier... C'est une "huelga" (grêve) qui paralyse les routes vers Santa Cruz, donc pas de bus non plus. Lassés d'attendre, on se dirige vers l'apéroport, les airs ou la seule route pour avancer un peu. Bien sûr les avions sont tous complets, un peu de chance et on nous propose une avionnette de 5 places si on cherche bien !!! 2h30 de "vol" plus tard, on attéri enfin à Santa Cruz.

Santa Cruz, ou comment se croire dans une grande ville européenne en plein coeur de la Bolivie : grandes places, grands restaurants, grands centres commerciaux... La jeunesse bolivienne adore, nous on est un peu moins fans.

10h de bus pour Cochabamba, la 3ème ville du pays, 2500m d'altitude et la fraîcheur des soirées qui va avec. Des marchés colorés, des campesinas aux cheveux nattés, le centre ville poussiéreux et ses taxis klaxonnant à tout va... On ne peux plus typique. On pose nos sacs quelques semaines, cours d 'espagnol l'après midi auprès de Carmen et Noémie, adorables mais profs avant tout !!! Au boulot...