Baños
Ces derniers jours, perdus au pied du "Chimborazo", un grondement sourd et puissant berçait nos soirées, faisant ci et là vibrer les fenêtres et nos tasses à café.
L'Equateur ou la terre des "cônes fumants" : une trentaine de volcans s'égrainant sur 400km du nord au sud du pays. La plupart sont actifs voire même en éruption. Alors pour ne pas choisir, on s'est dit qu'on irait voir le plus "loco" (fou) du coin... Le monstre "Tungurahua" qui vient de rentrer dans une colère... plus ou moins modérée !
Il fume, il crache, il gronde et fait planer sur la ville de "Baños" une angoisse permanente et officieuse bien compensée par les retombées économiques qu'il génère.
Quelques consignes d'évacuation tout de même, il est toujours bon de connaître la sortie de secours, surtout quand l'on sait qu'en cas d'éruption, les coulées de lave recouvriraient la ville en moins de 15min.
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L'activité par excellence : aller voir le monstre s'exprimer. Du haut du mirador de "Bellavista" ou même un peu plus haut pour apercevoir quelques étincelles rougeoyantes entre les nuages épais qui plombent la vallée. Opération marketting oblige, Mr "Tungurahua" est une star, à "Baños" on maîtrise le business !
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Une autre promenade sympathique à deux roues cette fois ci, nous emmène juqu'au village de "Rio Verde". La route qui serpente en plein milieu de la végétation, s'accroche à flanc de montagne et est ponctuée de nombreuses cascades. On emprunte la tyrolienne dite "tarabita" inventée par les incas pour traverser la vallée où coule le tumultueux "río Pastaza" puis on ré-enfourche nos bicyclettes pour atteindre "El Pailón del Diablo" lire "le chaudron du diable". Une chute d'eau impressionnante au débit irréaliste, je vous laisse apprécier... |
Une fois devient coutûme, nous rentrons trempés comme des soupes. Ces ondées journalières, interminables et bloquant toute activité nous décident à rejoindre une ambiance citadine, direction "Quito"..