Sucre

La cité blanche. Par ailleurs, la capitale constitutionnelle de la Bolivie. La première dénomination étant la plus remarquable.
Après 3h30 de bus depuis Potosi, où cramponnée à mon siège, j'ai cru mourir à chaque virage, nous arrivons à Sucre, Charcas, Chuquisca, la Plata... A vous de chosir !

Berceau de l'indépendance bolivienne durement gagnée en 1825 et signée à la Casa de la Libertad, la ville est également classée au Patrimoine de l'Humanité à l'UNESCO. Aussi, flâner sur la place centrale du 25 de Mayo est un vrai plaisir. Des édifices religieux de toute beauté et des musées plus intéressants les uns que les autres nous ouvrent leur porte. La préfecture pourtant bien "gardée" nous réserve finalement une superbe vue sur la cité.

A 80km, à l'est, Tarabuco un village typiquement andin et réputé pour la qualité de son artisanat, nous accueille chaleureusement pour un dimanche shopping. Des vendeurs très avenant, des étoffes chatoyantes, quelques négociations et je repars les bras chargés de tissus en tout genre. Le père noël à fait son marché...

Les jours suivant seront donc dédiés à de courtes promenades et de longs passages au bureau de poste. Un colis à envoyer, un guide à récupérer et quelques heures à parlementer. La poste bolivienne à ses raisons que la raison ignore...


Il était une fois un train... Un ferrocaril on ne peut plus séduisant assurant la liaison entre cette capitale tranquille et la riche Potosi. Un moyen de locomotion qui apparement n'est pas fait pour nous.  Plusieurs jours à chercher la station, 10 min de retard pour voir notre épopée ferroviaire s'envoler. Loupage de train deuxième édition. Direction le terminal de bus, une valeur sûre, pour un trajet surprenant jusqu'à Uyuni...