| Les campagnes colombiennes sont un trésor. Il fallait s'y aventurer pour découvrir toutes ces richesses que l'on a si longtemps passées sous silence au profit d'infos toujours plus sensationnelles mais si peu enrichissantes au niveau culturel. Ceci étant dit, il faut tout de même relater les faits tels qu'ils sont : |
| - Lors de nos déplacements en bus, qui sont bien souvent longs et fatiguants, on croise beaucoup de barrages militaires, où les chauffeurs doivent ralentir pour se renseigner sur l'etat de sécurité sur les routes à venir. - Les contrôles de l'armée sont récurrents et l'on nous demande régulièrement nos passeports. Toujours avec courtoisie mais toujours avec un fusil ! |
| - Enfin, les pistes de terre sont bien souvent impraticables, on voyage dans des pick up bondés, assis, voire même debouts en équilibre sur le pare-choc arrière... C'est ainsi que l'on arrivera à "Villavieja", un village situé au nord de "Neiva". |
| Il règne ici un air de Far West : les cavaliers descendent les bières perchés sur leur monture qu'ils éperonnent autant que de gorgées ils avalent. La principale activité de la contrée : le "Desierto de Tatacoa", pas tout à fait un désert, une forêt sèche et tropicale qui doit son nom aux serpents à sonnette qui abondent dans la zone. |
| Il s'agit d'un paysage géographique constitué de formations géologiques mystérieuses. L'érosion de l'argile dans le secteur d'"El Cuzco" donne lieu à des ravins et des labyrinthes recouverts de cactus en fleurs. Plus loin, dans le secteur de "Los Hoyos", les couleurs grises dominent à cause du magnésium et du soufre mais l'eau y invente encore et toujours un décor féérique. |